vendredi 12 décembre 2008

CARICATURE: génial de moi

Je suis moi, petite fille modèle ou que je soit,on me regarde, on m'admire.
Je pratique des activités tel que le dessin et la musique, sans oublier mes cours de chinois et japonais.
J'aime aussi le sport, d'ou ma taille est mes formes de stars holywoodienne, qui est surplombé de ma flamboyante crinière bouclé révélant mon caractère de lionne, de battante.
Je n'ai que 22ans mais cela ne m'empêche pas de voyager dans des pays étranger pour accompagnée des associations caritatives ce qui me donne un côté humain de ma personne.
Je compte être le centre d'intérêt des francais en devenant la 1ere présidente de la république.

jeudi 4 décembre 2008



lettre


Mme Ginette Dupuis,
49000 Angers


Mon cher et jeune ami, le maire

Depuis le temps que je vous connais, je ne puis plus attendre que l’on veuille bien m’écouter.
Comme vous le savez, je me promène souvent en ville pour sortir ma pu puce et, comme a l’habitude, il me faut plusieurs heures de marche pour atteindre un petit endroit arboré. je ne demande que peut de chose, il me suffit d'un jardin ou la création d'un jardin public pour égaillé le bitume de chaque recoin.

J'espère que vous prendrez note de ma lettre.
je vous pris d'agréer mon cher ami mes salutations distinguées.
Ernestine Chasseboeuf
49320 Coutures
Le 24 mai an deux mille

Monsieur

À une époque où il y a tant de chômage, c’est pas très normal de faire tant de métiers : la radio, la télé, les livres d’histoire, l’Académie française, et j’ai appris y a pas longtemps que les publicités et les ouatères payantes c’était Decaux aussi, faudrait peut-être laisser un peu de travail pour les autres, surtout les jeunes.
Ça m’étonnerait pas qu’elle soit de vous, l’idée de faire payer cent sous dans les bibliothèques. Quand on voit tout l’argent qu’on peut gagner avec les ouatères payantes, ça doit paraître bizarre qu’un autre besoin naturel comme la lecture continue à être gratuit.
Répondez-moi vite pour m’expliquer pourquoi vous avez lancé cette pétition, et tâchez de travailler un peu moins, à votre âge quand on en fait trop, c’est infarctus et compagnie.
Dans l’attente de votre réponse, j’espère que ma lettre vous trouvera de même.

Ernestine Chasseboeuf.
La lettre d'Ernestine:

Ernestine Chasseboeuf,
Le le 18 juin an deux mille et trois
49320 - Coutures dans le Maine-et-Loire

A mes anges du Matricule

JJe vous envoie la lettre que j’ai écrite pour l’imprimerie Floch à Mayenne. J’ai pas beaucoup écrit ces temps-ci à cause des grèves et des manifestations. J’y suis allée plusieurs fois quand on a bien voulu m’emmener. C’est normal de défendre ce qu’on a gagné en 36 quand on a occupé la laiterie. C’était gai à cette époque-là, surtout avec le gars Béduneau qui nous jouait de l’accordéon. Maintenant ça ressemble plutôt à un enterrement de première classe, l’enterrement de la sécurité sociale, des retraites, des hôpitaux, des écoles et aussi des bibliothèques gratuites puisqu’il paraît que les sénateurs viennent de liquider ça aussi.Tout ça m’a pris pas mal de temps, surtout qu’en plus ils ont fait un livre avec mes lettres et qu’il a fallu que je réponde à des questions pour le journal. Excusez-moi de ne pas vous écrire plus souvent et j’espère que cette lettre vous trouvera en bonne santé,
Votre Ernestine, retraitée,

Victor Hugo: la biographie d'un écrivain



Victor Hugo jeune,,dessin d'Adèle Foucher,la future Madame Hugo.

Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Fils d'un général de Napoléon, il suivit d'abord son père dans le hasard des expéditions et des campagnes, en Italie, en Espagne, où il fut page du roi Joseph et élève au séminaire des nobles de Madrid. Vers l'âge de onze ans, il vint s'établir avec sa mère, séparée à cette époque du général, à Paris, dans le quartier, presque désert alors, du Val-de-Grâce. C'est là qu'il grandit dans une liberté d'esprit et de lectures absolue, sous les yeux d'une mère extrêmement indulgente et assez insoucieuse à l'endroit de l'éducation. Il s'éleva tout seul, lut beaucoup, au hasard, s'éprit, dès quinze ans, à la fois de vers et de mathématiques, se préparant à l'École polytechnique et concourant aux Jeux floraux.
Couronné deux fois par cette société littéraire, nommé par elle maître ès jeux floraux en1820, distingué par l'Académie française en 1817, à l'âge de quinze ans, pour une pièce sur les Avantages de l'étude, s'essayant à une tragédie (Irtamène dont on trouve quelques fragments dans Littérature et Philosophie mêlees), il comprit que sa vocation était toute littéraire, abandonna les mathématiques, et lança en 1822 les Odes. Il obtint une pension de 2 000 francs de Louis XVIII, peut-être pour son livre, peut-être pour un trait de générosité dont le Roi fut touché ; il se maria (1822), et ne songea plus qu'à marcher sur les traces de Lamartine, qui était l'idole du jour.
Victor Hugo en 1829,par Devéria
Journaux (Le Conservateur littéraire), romans (Bug-Jargal, Han d'Islande), théâtre (Amy Robsart avec Ancelot, à l'Odéon, chute), vers (Ballades et nouveaux recueils d'Odes) l'occupent jusqu'en 1827. A cette date, il donne Cromwell, grand drame en vers (non joué), avec une préface qui est un manifeste. En 1828 il écrit Marion de Lorme, drame en vers, qui est interdit par la censure, en 1829 les Orientales, en 1830 Hernani, joué à la Comédie française, acclamé par la jeunesse littéraire du temps, peu goûté du public.
La Révolution de 1830 donne la liberté à Marion de Lorme, qui est jouée à la Porte Saint-Martin avec un assez grand succès.
Dès lors Victor Hugo se multiplie en créations. Les recueils de vers et les drames se succèdent rapidement. En librairie, c'est Notre-Dame de Paris, roman (1831), Littérature et philosophie mêlées (1834), Feuilles d'automne, poésies (1831), Chants du crépuscule, poésies (1835), Voix intérieures, poésies (1837), Rayons et Ombres, poésies (1840), Le Rhin, impressions de voyage (1842). – Au théâtre, c'est Le Roi s'amuse, en vers (1839), représenté une fois, puis interdit sous prétexte d'allusion politique, Lucrèce Borgia, en prose (1833), Marie Tudor, en prose (1833), Angelo, en prose (1835), Ruy Blas, en vers (1838), les Burgraves, en vers (1843).
F.-J. Heim (1787-1865),Victor Hugo vers 1845, Musée Carnavalet, Paris.

En 1841 il avait été élu de l'Académie française, après un premier échec. En 1845 il fut nommé pair de France. En 1848 il fut élu député de Paris à l'Assemblée Constituante, fonda le journal l'Evénement pour préparer sa candidature à la Présidence de la République, et devint un personnage politique. A la Constituante, il siégea parmi la droite et vota ordinairement avec elle.Peu soutenu dans sa candidature à la Présidence, mais réélu député de Paris, il siégea à gauche à l'Assemblée législative, se marqua énergiquement comme anti-clérical (Loi sur l'enseignement) et inclina peu à peu vers le groupe socialiste.Au 2 décembre 1851 il se mêla au mouvement de résistance, et dut prendre la route de l'exil.
Victor Hugo,photographié par E. Bacot, au cours de l'exil (détail).
Il se retira en Belgique, puis à Jersey, puis à Guernesey, refusa de bénéficier des amnisties, et ne rentra en France qu'en 1870. Pendant son séjour à l'étranger, il publia Napoléon le Petit, et écrivit l'Histoire d'un crime, pamphlets politiques en prose, Les Châtiments (1853), satires en vers contre les hommes de l'Empire, Les Contemplations, poésies (1856), la première Légende des Siècles (1859), Les Misérables, roman (1862), William Shakespeare, étude critique (1864), Les Travailleurs de la mer, roman (1866), Les Chansons des rues et des bois, poésies (1865), etc.
Victor Hugo en 1882,par Bastien Lepage
Revenu à Paris sous la troisième république, il vit le siège de 1870 et la guerre civile de 1871, qui lui inspirèrent l'Année terrible, poésies (1872). il donna encore la deuxième Légendes des Siècles, poésies (1877), l'Art d'être Grand-Père, poésies (1877), la troisième Légende des Siècles, poésies (1881), les Quatre vents de l'esprit, poésies (1882).Il avait été nommé sénateur par le collège électoral de Paris en 1876. Il parla peu. Il vota constamment avec la gauche. Ses opinions politiques d'alors étaient représentées par le journal Le Rappel, fondé vers la fin de l'Empire par ses parents et alliés.
Il mourut le 22 mai 1885, « dans la saison des roses », comme il l'avait prédit quinze années auparavant, à l'âge de 83 ans, comme Goethe. Son corps fut déposé au Panthéon, après les funérailles les plus magnifiques que la France ait vues depuis Mirabeau. Il a laissé une grande quantité d'œuvres inédites qui paraîtront successivement. En 1886 on en a donné deux, le Théâtre en Liberté, et la Fin de Satan, qui n'ont rien ôté à sa gloire.

D'après Émile Faguet, Dix-Neuvième siècle, É
tudes littéraires.